L'oasis de Tata et son ksar

Ça sent la fin...

7 mai, ce matin la route commence superbement dans la direction des sources susnommées, puis nous montons en altitude dans les forêts de cèdres où dans les prairies paissent vaches zé moutons.


Les paysages sont vraiment très beaux, même les maisons deviennent chalets de pierres, surprenant!


 La route du jour ne sera pas très longue, nous cherchons étape vers Volubilis, site romain apparemment remarquable. Nous trouvons un gite tenu par un français 6km avant, nous pourrons visiter légers.


Volubilis, est une ancienne cité romaine du 2ème siècle après JC (pas jean claude, l'autre) et ce qu'il en reste ici est de toute beauté, car en pleine nature, et donc on se rend bien compte de la grandeur de cette cité bien que toute sa surface n'ai pas été fouillée.


Une partie de ces ruines ont été restaurées par les français en 1915, ou 17 je sais plus, peu après un tremblement de terre, sans quoi tout serait encore debout. Les pièces manquantes ayant été remplacées par des briquettes, cela donne un bel effet d'ensemble.


Les mosaïques sont nombreuses et d'un remarquable dessin et pour la plupart en très bel état. Bref, il faut faire ce détour et passer par Volubilis.


Demandez Abdou, un guide ayant des heures de vol, connaissant bien le site et son histoire et parlant un français excellent.


Il nous apprend, entre autres, que les pierres de cette ville viennent de Gibraltar, ont été taillées à Tanger puis transportées sur place par les romains.


8 mai, en route pour la côte méditerranéenne via Chefchaouen. Jolie route de montagne encore, qui débouche sur la méditerranée à Oued-Laou au sortir de jolies gorges.


 Puis la route côtière prend la corniche jusqu'à El-jebha petit port de pêche.


Cette route est magnifique, mais ne cherchez pas un hôtel ou une pension, ce n'est possible qu'à El-jebha, il y a trois hôtels, tous aux normes marocaines. Nous choisissons le meilleur rapport qualité prix et le moins sale. Pas de draps, nous dormirons dans les nôtres au moins y'a pas de bébêtes dedans!


Que dire du tourisme marocain sur les bords de mers? Ben il est inexistant, en méditerranée comme à l'océan, sauf dans grandes agglomérations, et pourtant les paysages sont si beaux!


 9 mai, hier soir nous avons partagé une dorade puis dodo dans le duvet.
L'imam nous a pas réveillés, on devait bien dormir! Nous retournons au restaurant de la dorade (en fait il s'appelle roche noire) pour y prendre le tidèj, en plus ils ont la Wi-Fi. Alors là, en 26 jours de Maroc, on avait encore pas eu ça! Une belle assiette avec œufs brouillés, saucisse, vache qui rit et super bon fromage de chèvre frais.....mais tout trempé dans au moins 1cm d'huile d'olive!!!pourquoi tant de haine????


Bref, après avoir essoré et dégusté tout ça, nous repartons sur la corniche méditerranéenne ou nous traversons le brouillard à couper au couteau, mais lorsque nous sommes au dessus, à la place de la méditerranée, un océan de nuages de toute beauté éclairé par le soleil s'offre à nous.


Nous arrivons à  Al-hoceima, nous cherchons un hôtel pour nous reposer 24h avant de rejoindre le bateau à Nador.


Nous trouvons notre refuge tout en bas d'une rampe en béton, sur une plage privée. Cet hôtel à du être de luxe lors de son ouverture, mais c'est petit à petit approché des normes marocaines, encore 5/6 ans et ils le laisserons s'effondrer tout seul!!


Nous y passerons néanmoins une bonne après-midi, profitant de la mer et du resto de l'hôtel, par contre, la nuit sur les lits en béton, abrités sous le drap pour éviter les moustiques particulièrement voraces à été longue, mais faut dire que l'hôtel est vide, la saison n'est pas commencée, ils doivent avoir faim!
Reste qu'un jour, je voudrais bien autopsier un matelas marocain histoire de  connaître la provenances des pierres dont ils sont rembourrés.

10 mai, départ à midi, on a traîné un peu, mais nous avons 9h pour rallier Nador à 130km.


Belle route le long de la mer, on mange un bout à Nador, puis nous rallions le port au pif à travers 13km de ville, le voyage se termine ici après 6980 km au Maroc. dans 2h le guichet ouvre pour les billets.


C'est à ce guichet que nous rencontrerons Charles-André, un baroudeur de première bourre, il en est à son 7 ou 8-ème voyage marocain, mais à présent, il n'emprunte plus les routes, pistard exclusif sur son Suzuki 400drz, il a des tas de choses à raconter.


Nous passerons une traversée sympathique en sa compagnie, à échanger sur nos différents voyages devant quelques bières.

2 commentaires:

  1. il va falloir vous faire tremper en rentrant pour éliminer les bébêtes marocaines...

    RépondreSupprimer
  2. Ouai et vérifiez bien dans les valoches qu'il n'y en est pas un de planquer....

    RépondreSupprimer